AS DE CHANTEPIE JUDO
AS Chantepie Judo Jujitsu Taïso

Quels habits sur le tatami ?

Par Viviane R    01/10/18

 Pour la première séance de TaïSo, souvent une session d'essai, arrive une question qui n'est pas que futile : qu'est-ce que je vais bien pouvoir me mettre ? 

Premier point important : aucune protection n'est nécessaire. Aucun coup n'est porté, ni même esquissé. Ça, c'est l'étape du cours qui suit ou pourrait suivre, et l'on parle alors Judo, Jujitsu, Taekwondo, . . . mais pas TaïSo. Du TaïSo, on en ressort plus musclé, mais pas plus rouge, jaune ou bleu que quand on est entré. Enfin, si, un peu rouge parfois, au niveau des joues, d'avoir un peu forcé. On est là pour gigoter, pour s'étirer, pour trans-pi-rer, et pas qu'en été. Donc, il faut des matières respirantes, il faut faire confort. 

Cela commence par les pieds, nus. Enfin sur le tatami. Car pour entrer dans la salle, pour approcher du tatami, pour avoir le droit de se mettre pieds nus, il faut des chaussures dédiées, pas des croquenots ou des talons aiguilles. Ceux-là restent, avec la poussière ou la boue du monde extérieur, dans le sac ou à l'entrée, sur l'étagère qui leur est dédiée. Il faut, selon les goûts, des sandales, des espadrilles ou des tongs pour ceux qui aiment. Mais le chic du lieu, ce sont les zooris, les sandales de pailles japonaises traditionnelles, légères et confortables, faciles à mettre et à ôter. Jolies aussi. 

Pour faire confort, il faut aussi penser aux cheveux. Enfin, pour ceux qui en ont, beaucoup, ou longs. Rien n'empêche de les garder flottant, mais pour les exercices au sol, on prend le risque de réaliser qu'une mèche ou même quelques cheveux, sous un pied qui n'est pas le sien (ce qui imposerait déjà une vraie souplesse peu accessible à tous), c'est douloureux à dégager d'un geste brusque (et on manque parfois de recul sur le sujet). Et puis, ça tient chaud . . . surtout quand on s'applique . . . Donc, on attache. Chouchou, tresse, bandeau, foulard façon turban plat, . . . Il faut être créatif mais chignons ou catogans, ça peut gêner quand on est allongé.  A tester. On peut raser aussi, mais c'est un peu extrême pour une activité loisir. 

Aucune consigne pour la barbe . . . Freestyle 

Mais, pour être confort, il faut surtout soigner sa tenue. La règle de base est de pouvoir bouger dans tous les sens, vraiment dans tous les sens. Un novice n'imagine pas a priori, les angles que sauront prendre ses articulations. Il faut donc des habits adaptés à toutes les positions. A partir de là, à chacun son style mais, même quand il fait très chaud, il faut un haut avec le bas. 

Les leggings – collants sans pieds – ont pas mal la côte : souples et permettant la couleur, ou pas, ils sont majoritaires par rapport aux survêts, question de genre aussi. Certains sportifs restent accros au short quoiqu'il en soit. Un habitué du tatami portera plutôt le pantalon du "judogi" ("gi" = vêtement) en coton blanc, le "zubon", pour faire, avec un tee-shirt - la veste, le "uwagi", étant un peu trop épaisse pour ce moment d'échauffement – un "keikogi" (de "keiko", entrainement) tout à fait acceptable (c'était notre minute de japonais express )

Pour le haut, certains jouent avec les couleurs, et on voit des journées de couleurs implicites, des jours où beaucoup semblent s'être donné le mot pour porter la même tonalité ; d'autres cultivent la neutralité du noir, ou du banc, ou du gris (mais surtout du noir quand même) ; d'autres encore arborent des débardeurs venant parfois de loin. Les tee-shirts peuvent être à messages cachés ("keskonfoula" ou "ACDC"), ou avec des pubs ou du rêve, ou simplement être juste celui du dessus de la pile, . . . ou le seul qui soit propre . . . 

Mais le must du must, c'est d'arriver en zooris, de porter un zubon blanc et . . . un tee-shirt à trois dragons. Là, respect . . . Mais derrière, il faut assurer