AS DE CHANTEPIE JUDO
AS Chantepie Judo Jujitsu Taïso

De l'agenda d'un Taïsoka

Par Viviane R     01/11/18

Règle de base : le TaïSo, c'est quand on veut, quand on peut. Pour les acharnés, et il y en a, c'est presque tous les jours qu'ils peuvent s'entrainer en mode collectif. Mais voilà, chaque jour a son rythme, et sa population, hebdomadairement . . . J'ai testé et  . . . 

Lundi, jour de reprise après la liberté du week-end. On n'est pas à l'usine, mais c'est du sérieux (et pas du brutal) : on souffle, on ahane, on rougit, on transpire. Le corps des volontaires, majoritairement masculins, est sollicité sur la durée avec des enchainements dont nos muscles nous disent qu'ils sont interminables. Ça brûle un peu mais on finit quand même, dans un silence concentré, ponctué de protestations, contrastant avec les échanges qui en début de séance chahutent un peu, beaucoup. On est sur l'heure de midi. 

Mercredi, toute fin d'après-midi : on souffle un peu. On n'est pas exactement dans un jardin zen, mais l'ambiance est plus calme, comme une respiration en milieu de semaine, plus féminine aussi. Les exercices sont plus courts, les étirements plus présents. Le corps travaille mais en douceur. Pour les sérieux, le TaïSo reprend tout son sens : la séance suivante est un cours de judo. L'heure passe alors, pour ceux qui poursuivent, à la veste matelassée, aux ceintures de toutes les couleurs et aux cris en tombant. 

Jeudi, ça claque, ça cliquette, le métal cogne, les poids s'envolent. Il est midi. On quitte le tatami pour la salle des machines, mode musculation pure, et, à nouveau, les gars sont plus nombreux. On va de poste en poste, sur parcours imposé, deux minutes sur chaque, deux fois, en deux séries, le temps de s'habituer. Car c'est parfois un peu mystérieux : sur l'engin qui nous contraint, où va quelle partie du corps pour quel mouvement exactement ? Et c'est là que voilà Katia, en MC TaïSo, pour placer, alléger, alourdir ou montrer. On transpire un bon coup, et puis, comme toujours, tout se termine en s'étirant. 

Vendredi soir, fin de semaine, ambiance after-work, after-week, . . . cours d'école quoi : on papote, on s'esclame, on vanne, tous genres rassemblés. Les muscles font semblant parfois, mais pas de rire. Et le cours va son train, suivi oui, mais de loin, presque en arrière-plan, un peu quand même. On décompresse en se musclant, doucement, doucettement, joyeusement : il serait ballot d'encore plus s'épuiser juste avant le week-end !


Et là vient la question : donc le week-end, repos ? Hé bien non, enfin sauf si on veut. La salle est accessible, mais . . .  ¯¯"chacun fait fait fait, c'qui lui plait plait plait" . . . C'est le week-end quoi