AS DE CHANTEPIE JUDO
AS Chantepie Judo Jujitsu Taïso

Et les enfants des Taisokis ?

Par Viviane R    01/12/18

Certains des Taïsokis ont des enfants, encore pas assez grands pour snober leurs parents. Maman et Papa sont toujours des Héros, qui savent et savent faire des choses incroyables et fascinantes à raconter ensuite aux copains et copines. Et parmi leurs impressionnantes multiples compétences, certains parents font du . . . TaiSo ! Les grands obéissent à Katia, courent, sautent, se trainent par terre, poussent des cris, s'accrochent les uns aux autres, bref, se comportent comme des gosses et semblent à la fois peiner et aimer ça. 

 Dans les cours de TaïSo, on voit ainsi apparaitre des enfants-de parfois dans les sessions de fin de journée, mais surtout pendant les vacances scolaires. Les plus grands sont sérieux, un peu sur la réserve, un peu moqueurs aussi au début, tout au fond, on devine . . . Pour les encore petits, c'est un terrain de jeu avec adultes comme poteaux mobiles. Certains ne veulent pas s'éloigner de leurs proches. Ils veulent faire comme eux, avec eux, autour d'eux, voire sur eux. Les avoir sur le dos prend alors tout son sens. Ils veulent faire "comme les grands". Ca dure . . . peu . . . quelques gestes . . . Il faut le poids de la taille de celui de Maman, l'élastique de la couleur de celui de Papa . . . mais la réalité de la physique, que ce soit la résistance des matériaux ou l'attraction terrestre, ramène bien souvent à de plus justes adaptations . . . ou à l'abandon. 

Il y a ceux qui veulent aider. Aider Papa à bien faire le geste, à aller plus avant, à tirer davantage. Et l'on voit des pères admirables, grimacer de douleur mais ne pas dire un mot pendant que le bambin rit tout content de lui. Cela ressemble un peu au règlement de comptes de punitions passées où la victime volontaire encouragerait presque le tout petit bourreau. Mais Papa est si fort :D 

Il y a des vocations qui se dessinent : certains ont la fibre contremaitre et distribuent à la ronde, encouragements et satisfecit aux adultes qui soufflent et transpirent à leurs pieds. D'autres se voient plutôt en rôle de maîtresse : ils rejoignent Katia qu'ils tentent de miner avec un peu l'impression que ce sont eux qui mènent la danse de tous les adultes alentours

Et puis, hors TaïSo, ou bien en complément, il y a les cours de judo parents-enfants du samedi après-midi. On voit là des binômes attendrissants de tous petits petits luttant comme les autres contre leurs très grands pères qui tombent avec fracas, victimes consentantes de l'ébauche de prise due à la miniature dont la taille est tout juste au niveau de leurs hanches. On voit des petites guerrières dont le chouchou peine à retenir les mèches, les yeux rieurs, les joues en feu, qui mettent tous leurs bras à bloquer leur ceinture marron de maman . . .  qui se laisse complaisamment immobiliser. On voit d'impressionnants petits lutins, tenant davantage de la balle en caoutchouc tant leur impulsion est tonique, qui sautent apparemment sans effort par-dessus le grand corps sanglé de vert incliné devant eux. On voit de jolies fées aux noms très doux, de toutes jeunes filles, qui font bien attention au cours des exercices d'éviter de laisser un tout petit en plan. Ca piaille de partout, le plaisir est très grand et la peur, parfois un peu là, est vite maîtrisée par les rires et les autres, et le parent présent. On est bien débraillé, souvent réajusté par l'adulte à coté. Et l'on fait de grand tas comme les louveteaux. Et on sait saluer juste après une prise. Et puis, à un moment, tout le monde s'allonge, et respire et se calme, et c'est la fin du cours. 

 

Certains des Taïsokis ont des enfants, et partagent avec eux des moments . . . ébouriffants